« Et maintenant, frères et sœurs bien-aimés, imitons les foules de Jérusalem, heureuses d’acclamer Jésus, et avançons dans la paix. »
Des paroles qui donnent le signal de départ de la procession, nous dit le Missel Romain… Mais de quelle procession s’agit-il ?
Il s’agit de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, avant sa passion, que nous conte avec enthousiasme, en cette année C, l’évangéliste Luc : « Toute la foule des disciples remplis de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix »
Nous voilà donc tous invités, à suivre le Christ, à prendre place parmi les foules innombrables d’il y a 2000 ans, et toutes les foules de chrétiens depuis et partout dans le monde jusqu’aujourd’hui en nos assemblées, en particulier, nous le remarquons depuis le mercredi des cendres où, nombre de nos églises sont renouvelées par de nouveaux visages, jeunes et moins jeunes, en quête de sens pour leur vie.
Dans cette marche avec Jésus, Luc n’évoque aucun « végétaux », ni rameaux, ni palmes… mais, des manteaux : « à mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin »

Qui ne porte pas un manteau cousu de quelques souffrances, d’épreuves, de doute, de lassitude, de péché ? Pour suivre Jésus, avancer dans la paix et laisser éclater sa joie, il faut déposer son manteau, ses fardeaux à ses pieds et prendre son joug : « Mon joug est doux et mon fardeau, facile à porter »
Jésus marche vers sa passion, « Demain, il sera crucifié, en signature d’Alliance » nous dit le poète. Sur cette croix, il prendra sur Lui nos manteaux de péché pour les bruler au feu de son amour !
Et le bois de la croix refleurira en sa résurrection. Ils sont là aussi, nos rameaux bénis
Y croyons-nous quand nous chantons « bénis soit celui qui vient au nom du Seigneur » ?
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