« Les églises jubilaires, le long des itinéraires et dans l’Urbs, seront des oasis de spiritualité où l’on pourra se rafraîchir sur le chemin de la Foi et s’abrever aux sources de l’Espérance »
Bulle d’indiction Spes non confundit pour le jubilé de 2025, du pape François.
NOTRE-DAME DU DIMANCHE
Secteur : Lergue Hérault
Le dimanche 8 juin 1873, Auguste Arnaud, simple vigneron de St Bauzille de la Sylve, qui travaillait à sa vigne vit apparaître devant lui « une femme toute de blanc vêtue » à qui il demanda en occitan qui Elle était. Celle-ci lui répondit en occitan : « Je suis la sainte Vierge, n’ayez pas peur… vous avez la maladie de la vigne ». Elle lui demanda ensuite de placer une croix chargée d’une Vierge au fond de la vigne ; y faire une procession par an ; aller en procession à Notre-Dame de Grâce à Gignac et faire dire une messe en lui indiquant : « Faîtes tout cela et dans un mois je viendrai vous remercier ». Auguste Arnaud réalisa ce qui lui avait été demandé.
Le mardi 8 juillet 1873, seconde apparition au cours de laquelle la sainte Vierge déclara : « Il ne faut pas travailler le dimanche » puis : « Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas. Il faut aller à Notre-Dame de Grâce en procession. Vous serez heureux avec toute votre famille ». Puis, Elle bénit la foule et demanda : « Que l’on chante des cantiques ». Auguste Arnaud était accompagné d’une foule de 400 à 600 personnes. Aucune des personnes présentes déclara avoir vu la sainte Vierge mais plusieurs témoignèrent avoir vu Auguste Arnaud être soulevé dans les airs et se déplacer en lévitation jusqu’au pied de la croix que la Vierge Marie lui avait demandé de poser. Auguste dira qu’il n’avait rien vu et rien senti quant à ce déplacement mais qu’il avait toujours eu la sainte Vierge devant lui. Celle-ci portait selon ses dires, des vêtements de couleur or, ses mains jointes et un chapelet à sa main droite.
En 1879, Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, reconnaît ces apparitions et approuva la dévotion à Notre-Dame du Dimanche.
Le message : La maladie de la vigne dénoncée par la sainte Vierge exerce toujours ses ravages sous une forme ou sous une autre : appât du gain, servitude du travail, recherche du bien-être et du confort, loisirs et divertissement. Ces préoccupations matérielles étiolent les âmes en tarissant les sources de sa vie : nous négligeons nos devoirs religieux, nous oublions Dieu, nous finissons par perdre le sens de notre dignité de chrétien et de notre destinée éternelle. Écoutons la leçon de la sainte Vierge : ravivons nos forces spirituelles par la célébration fervente du jour du Seigneur, le culte des saints, les processions et pèlerinages qui nous mettent en communion de foi avec tous nos frères.
