Ce dimanche marquera la fête de la Divine Miséricorde. Célébrée le premier dimanche après Pâques, elle a été révélée par Jésus à une religieuse polonaise, Faustine Kowalska.

Entre 1931 et 1938, le Christ lui a demandé qu’un jour entier soit consacré à recevoir « l’océan de Sa miséricorde ». Le 30 avril 2000, lors de la canonisation de Faustine à Rome, saint Jean Paul II a inscrit officiellement cette fête au calendrier de l’Église : elle est alors devenue la clôture de l’octave de Pâques.
Pourquoi fêter la Miséricorde juste après Pâques ? Parce que la victoire du Ressuscité se révèle d’abord comme pardon offert. Jésus rejoint Thomas blessé par le doute ; il rejoint aussi chacun de nous pour déposer sa paix en nos cœurs. La Miséricorde affirme que, malgré nos fautes, l’amour du Père nous est proposé sans cesse.
Quelles grâces ? Le Christ promet ce jour là la rémission totale des péchés à quiconque se confesse, communie et s’abandonne à sa tendresse. Un renouveau comparable au baptême : repartir léger, libre, porté par l’Amour.
Comment s’y préparer ? Par exemple, en priant le chapelet de la Miséricorde, en posant un acte concret de charité, en allant recevoir le sacrement du pardon. Oui, ce dimanche, plus particulièrement, ouvrons grand notre cœur : la Miséricorde n’attend que notre disponibilité pour se déverser comme une source vive.
Cette semaine est aussi l’occasion de confier à la Miséricorde du Père, notre pape François, modèle de tendresse paternelle pour les pauvres et les petits.
Léah Pavageau
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