Trois jours en dehors du temps pour les jeunes du diocèse de Montpellier

A priori, les « ingrédients au menu » du rassemblement-pèlerinage 3e-lycéens de Lourdes étaient classiques : des temps de prière, une célébration eucharistique, une procession aux flambeaux, le sacrement de la réconciliation, les nombreux partages, de parole bien sûr mais aussi « de pain », aux moments des repas, la louange… et pourtant les plus de 460 jeunes et adultes qui y ont participé, du 29 au 31 mai derniers, ont vécu un temps fort d’Eglise qu’ils ne sont pas près d’oublier.

Car la joie était au rendez-vous, et cela, dès le premier jour et jusqu’au départ – et au-delà ? Une joie palpable dans les regards, les sourires et les rires des uns et des autres et les chants de louange que les pèlerins reprenaient avec enthousiasme à l’invitation de l’équipe responsable de l’animation.

La joie d’être ensemble, en premier lieu : jeunes et moins jeunes venus des quatre coins du diocèse, de l’enseignement catholique et des aumôneries de l’enseignement public ont eu l’occasion de faire connaissance et d’échanger autour de questions qui touchent à l’essentiel.

La joie, en second lieu, de « faire corps », d’être tous réunis par « Celui qui est Un », comme le rappelle la devise choisie par le pape Léon XIV.

Au-delà (en-deçà ?) de toutes leurs différences, les jeunes ont pu toucher du doigt, se réjouir et célébrer leur unité autour de la personne du Christ.

La joie d’être réunis à Lourdes, en dernier lieu, une destination où affluent des pèlerins venus du monde entier, personnes malades en quête de guérison et bien portants au service des personnes malades, comme un avant-goût de bénédiction éternelle

“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait” (Matthieu 25, 40), sous le regard bienveillant de la Vierge Marie.

En résumé, ce que jeunes et moins jeunes ont vécu c’est un « temps en dehors du temps »,

une épiphanie – le Seigneur s’est invité dans leurs vies et Il les a renouvelés de l’intérieur.

Et le signe le plus tangible de ce passage de l’Esprit, c’est la joie qui dure…

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