Olivia d’Haussy, membre du Service Diocésain de la Formation Pastorale et Spirituelle évoque Sainte Thérèse de Lisieux
Le 1er octobre, l’Église fête sainte Thérèse de Lisieux également connue sous le nom de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Née le 2 janvier 1873, cette jeune carmélite française, entrée au Carmel à 15 ans et morte à 24 ans, n’a jamais quitté son cloître… et pourtant, elle est aujourd’hui proclamée Docteur de l’Église et patronne des missions !
« Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre jusqu’à la fin du monde. » (Carnet Jaune, 17 juillet 1897)
Le secret de son rayonnement tient dans ce qu’elle appelait sa « petite voie » : une spiritualité simple et profonde à la fois, faite de confiance absolue en Dieu et d’amour vécu dans les petites choses du quotidien. Pas besoin de grandes œuvres spectaculaires pour être saint : aimer humblement, offrir chaque geste, chaque sourire, chaque difficulté, voilà son chemin.
Par obéissance, elle écrit ses souvenirs dans des cahiers qui deviendront l’Histoire d’une âme et la feront connaître dans le monde entier.
À une époque où nous cherchons souvent la performance ou la reconnaissance, Thérèse nous rappelle que la sainteté est à la portée de chacun. Sa vie nous invite à redécouvrir la puissance de la confiance, de la tendresse et de l’abandon entre les mains du Père.
En ce jour de fête, demandons à sainte Thérèse de nous apprendre, à notre tour, à semer avec humilité de petites graines d’amour autour de nous (car, comme elle le disait, « aimer, c’est tout donner et se donner soi-même »), et à demeurer dans une confiance totale en la miséricorde de Dieu.
Et pour (re)découvrir cette grande sainte en cette année jubilaire, voici un ouvrage paru en mai 2025 : Espérer avec la petite Thérèse, une sélection lumineuse de textes tirés de ses écrits, de ses poésies et de sa correspondance, recensés par Gilles Ceausescu. A travers eux, se révèlent toute la puissance de l’Espérance.
Exemple de texte page 125 « On pourrait croire que c’est parce que je n’ai pas pêché que j’ai une confiance si grande dans le bon Dieu. Dites-bien, ma Mère, que, si j’avais commis tous les crimes possibles, j’aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d’offenses serait comme une goutte d’eau, jetée dans un brasier ardent. » (Carnet Jaune, 11 juillet 1897)


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