Soixante ans après sa clôture le 8 décembre 1965, le concile Vatican II continue d’imprégner profondément la vie de l’Église catholique.

Ouvert en 1962 par Jean XXIII et achevé sous Paul VI, cet événement majeur a opéré un tournant dont les diocèses français vivent encore aujourd’hui les transformations.

Vatican II a modifié en profondeur le rapport de l’Église au monde.

Comme l’illustre la parabole du bon Samaritain évoquée par Paul VI, l’Église opérant une conversion pastorale, se met désormais au chevet d’un monde souffrant, abandonnant toute posture de domination.

L’un des apports majeurs du concile concerne la participation active des baptisés. Hommes et femmes laïcs animent désormais les instances diocésaines, non par défaut de prêtres, mais par principe théologique. Chaque baptisé est appelé à vivre pleinement sa vocation missionnaire, devenant acteur du corps du Christ et de la mission, témoin du salut et non plus simples consommateurs de sacrements.

Si l’avant Vatican II n’encourageait guère les fidèles à lire les Écritures, la constitution Dei Verbum a ouvert ce trésor à tous, que ce soit dans le cadre de parcours bibliques ou à l’initiative de sessions dans les paroisses. Cette redécouverte s’accompagne naturellement d’une démarche œcuménique renouvelée, qui appréhende la diversité dans l’unité.

Le vocabulaire de Vatican II résonne encore aujourd’hui : dialogue, coopération, co-responsabilité. La synodalité, relancée par le pape François, représente pour beaucoup le signe de la maturité du concile. Cette invitation de l’Église à une écoute commune de l’Esprit Saint, au-delà d’un simple mode de gouvernance devient l’évidence d’une Église en marche.

Premiers prêtres conciliaires du diocèse, les pères Philippe Azaïs et Alain Eck, ordonnés en 1966, reviennent sur leurs années de séminaire.

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