L’APPEL DECISIF DES CATECHUMENES ADULTES A BEZIERS

Dimanche 26 Février 2023

Ils ont hâte d’être à Pâques !

Dans notre diocèse, 90 catéchumènes adultes ont été appelés par notre archevêque Mgr Norbert Turini à recevoir le baptême lors de la prochaine veillée pascale !

La communauté paroissiale du Cœur de Ville de Béziers a vu avec joie s’emplir la cathédrale Saint Nazaire ce 1er dimanche de Carême 26 février 2023 : 90 catéchumènes adultes avec leurs parrains et marraines forment une belle assemblée, avec les paroissiens habituels, amis, accompagnateurs du catéchuménat, prêtres, diacres et curés venus les rejoindre de tout le diocèse, pour vivre cette belle célébration de l’Appel Décisif et de l’Inscription du Nom.

Mgr Norbert Turini présidait cette célébration incontournable dans le cheminement des catéchumènes et a partagé sa joie d’appeler ainsi, au nom du Christ et de l’Eglise, ces nombreux adultes à recevoir prochainement les sacrements de l’initiation chrétienne (Baptême, Confirmation, Eucharistie). Il leur a remis personnellement une écharpe violette en signe de cet appel et de leur désir de suivre le Christ.

Ces nouveaux « appelés » adultes de notre diocèse, bien plus nombreux que les années précédentes, viennent de tous les secteurs, plus exactement de 29 paroisses : 52 femmes et 38 hommes, de 18 à 74 ans, avec une très large proportion de moins de 40 ans.

Tous ont hâte d’être à Pâques …

Avec eux, hâtons-nous les yeux fixés vers le Christ et marchons avec confiance vers les fêtes pascales !

Quelques moments forts de la célébration de l’Appel Décisif :

L’appel nominal : à l’appel de son prénom, chaque catéchumène se lève et dit d’une voix forte : « ME VOICI !»

L’inscription du nom : chacun des catéchumènes appelés est invité à inscrire son nom et vient signer le « Livre de l’Appel Décisif ».

Le témoignage du chemin de foi des catéchumènes et le soutien des parrains et marraines, manifesté par leur main posée sur l’épaule de leur filleul.

La remise de ce « Livre de l’Appel Décisif » à une religieuse dont la communauté est présente sur la paroisse du Cœur de Ville de Béziers, pour signifier sa prière pendant tout le Carême pour chacun des nouveaux « appelés ». 

“Alors Joseph (d’Arimathie) acheta un linceul, il descendit Jésus de la Croix, l’enveloppa dans le linceul… (Mc 15,46)”

La descente de Croix

(Vitrail de la Cathédrale Saint-Nazaire de Béziers – XIIIe siècle)

La Croix, de couleur vert clair, l’Espérance, est au sommet de la composition. Ce n’est plus l’instrument du supplice mais le signe du Salut.
Le Christ est blanc, pour dire sa mort terrestre. Mais sa figure domine l’ensemble et son corps, dans l’axe du dessin, forme une verticale qui, désormais, relie la terre au ciel.

À droite, Marie est vêtue de vert et de rouge, comme son Fils précédemment. Elle est ici blanche, comme morte avec son Fils, mère transpercée de douleur. Elle s’incline avec tendresse, unie à la dépouille de son Fils.
Les détails des deux visages expriment une émotion profonde… Mais au-delà de la tragédie, ce n’est pas le désespoir. Marie, les yeux grand ouverts, est vivante. Le Christ semble plus dans le sommeil que dans la mort. Peut-on percevoir la Paix, cette victoire sur la mort ?…

Au centre… Joseph d’Arimathie soutient le Christ en avançant le linceul. Ce linceul, couleur d’or, est le centre de la composition autour de laquelle s’organise toute la scène, comme pour signifier la centralité de la royauté du Christ…

À gauche, Jean, l’Apôtre bien aimé. Sa main droite tient sa tête inclinée. C’est un code iconographique habituel pour dire la violente souffrance intérieure. De sa main gauche, il porte un livre…. il pense à la Bonne Nouvelle qu’il va répandre, à l’Evangile qu’il va écrire ; son livre fait le pendant de celui que tient le Christ en montant à Jérusalem, la Loi et les Prophètes.

Ce rapprochement iconographique nous dit clairement que la Passion n’est pas une fin mais un accomplissement, l’ouverture d’une promesse, la Nouvelle Alliance.
Ces représentations du mystère de la Passion de Jésus sont riches de la foi des artistes qui les ont composées il y a plus de huit siècles. Puissent-elles soutenir notre propre méditation.

par Joseph Bremond
Pastorale des réalités du Tourisme et des Loisirs