Après la Fête de la Toussaint, l’Eglise nous invite à célébrer ce dimanche le Christ-Roi de l’Univers : au terme de l’année liturgique et avant d’entrer bientôt dans l’Avent, temps d’attente joyeuse de la venue du Seigneur, nous sommes invités à contempler notre Seigneur en tant que Roi.

Etonnamment, l’Evangile de ce dimanche ne mentionne pas le Roi de Gloire qu’évoquent les psaumes, mais la figure du Christ en croix aux côtés du bon larron : quel rapport avec le Christ-Roi de l’Univers ?

Nous avons sans doute à redécouvrir combien la royauté du Christ n’est pas celle d’un pouvoir dominant mais s’incarne dans l’humilité et le don total de sa vie pour la multitude, car « mon Royaume n’est pas de ce monde », mais il vient transformer le monde.

Ce roi d’amour et de miséricorde ne force pas nos cœurs à se tourner vers lui, mais son royaume s’étend à chaque fois que nous choisissons d’aimer, de servir, de pardonner. En ce sens, c’est bien tout l’univers qui est invité à se laisser gagner par cet acte de régénération.

Laisser le Christ régner, c’est le laisser habiter notre être, inspirer nos choix, convertir notre façon d’agir et illuminer nos zones d’ombre.

Alors, avant d’ouvrir la porte de l’Avent, saurons-nous ouvrir celle de notre cœur, afin qu’Il entre et fasse en nous son œuvre de salut ? Pour qu’au terme de notre vie, nous puissions dire, avec le Bon Larron : « Seigneur Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » (Lc 23,42).

Que cette fête du Christ Roi soit pour chacun de nous une occasion de renouveler notre foi et notre espérance.

Qu’elle nous prépare à accueillir Celui qui vient, non pour juger, mais pour sauver.

Belle fête du Christ Roi à chacun !

Léah Pavageau, membre du Service Diocésain de la Formation Pastorale et Spirituelle