Vivre les JMJ avec Solène Daudé
À quelles JMJ as-tu déjà participé ?
J’ai fait deux JMJ, celles de Cracovie et les JMJ de Panama.
Comment se sont dérouler les deux semaines ?
La première semaine, on la passe en diocèse, donc dans des familles d’accueil et là, vraiment, on découvre, certes une vie de foi, mais éclairée, on va dire, au vitrail de la culture dans la famille chez qui on va pendant cette semaine.
Et puis la deuxième semaine, là vraiment, c’est le regroupement de tous les jeunes du monde entier, franchement les JMJ, c’est plein de propositions de festival, il y a de la musique, du théâtre, il y a vraiment plein de choses et puis même, on n’est pas obligé de participer aux choses, ça se VIT les JMJ, c’est quelque chose de vivant ! On marche dans les rues de la ville, et puis au coin d’une rue on tombe sur un groupe d’Angolais qui se mettent à danser et qui se mettent à faire de la musique et on les rejoint, fin c’est vraiment le côté humain, fraternel, c’est vraiment quelque chose à vivre !
Quel a été le moment le plus marquant pour toi lors des JMJ ?
Un événement qui m’a particulièrement marqué, à mes les premières JMJ, notamment lors de la veillée avec le pape, le samedi soir. À Cracovie, on était 4,5 millions de jeunes, ça fait un paquet de monde ! Et à un moment, on a tous allumé nos luminions, mais ça prend une dimension telle, parce qu’on est 4 millions et demi, mais de toute la planète à soulever des bougies en même temps autour du Pape, dans un champ, vraiment ça m’a porté… C’est magnifique.
Qu’est-ce qui a été difficile pour toi durant ce séjour ?
Mmh… Rien en particulier à part que les JMJ c’est très fatigant, mais c’est beau, on vit une aventure, et on la vit vraiment, dans notre chaire. Presque que si les JMJ c’était trop simple ça n’aurait pas la même saveur.
Qu’est-ce qui t’as touché dans cette expérience ?
Ce qui m’a le plus touché dans ces deux expériences, merveilleuses à vivre d’ailleurs, c’est vraiment le côté humain, vraiment on rencontre de nouvelles personnes à chaque coin de rue.
Est-ce que tu as une petite anecdote drôle à nous partager ?
Lors de la veillée, on marche pendant longtemps, là, on avait marché à peu près 15 kilomètres si je ne dis pas de bêtises, avec notre sac de rando sur le dos et il ne faisait pas particulièrement froid, c’était un juillet en Pologne, un climat continental, donc très chaud et très sec et donc avec notre sac de rando, on marchait dans les rues et les Polonais avaient orientés leur système d’arrosage vers les rues exprès pour nous arroser nous. Ou même il y en a qui proposaient des stands avec de l’eau, du sirop, avec marqué « réservé aux pèlerins, venez boire un coup ! ».
C’est là qu’on voit vraiment le lien humain, la beauté de l’être humain en fait… Moi ça m’a donné baume au cœur, ça m’a donné l’envie de continuer à marcher, d’aller jusqu’au bout.
Interview réalisée par Kerene Goujon, chargé de mission pour les JMJ au sein de Diocèse de Montpellier.
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