Un nouveau bienheureux vient de rejoindre le calendrier liturgique : Gui de Montpellier, fondateur de l’Ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit, a été reconnu bienheureux le 18 mai 2024 par le pape François !
Le 7 février est dorénavant le jour où l’Eglise se souvient de Gui de Montpellier. Cette année, ce sera sa première mémoire dans le calendrier liturgique. Rendez-vous à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier le 7 février à 18h30 pour une messe présidée par le doyen de la cathédrale.
Le 15 février à 16h à l’église St-Roch, participez à la conférence grand public de Mme Françoise Durand-Dol, rédactrice d’une thèse d’histoire « Origines et premiers développements de l’ordre hospitalier du Saint Esprit dans les limites de la France actuelle (XII°-XIII°) » : Le bienheureux Gui de Montpellier, initiateur du premier ordre hospitalier d’Occident. Une spiritualité pour aujourd’hui.
Le 16 février, la grande messe de 10h30 à la cathédrale sera célébrée par Mgr Norbert Turini.
20 ans après sa création, la Halte solidarité sera renommée Halte Solidarité “Gui de Montpellier” le 5 mai.
Lire l’article de la visite de Mgr à Rome pour la béatification
Au XIIIe siècle, Montpellier connaît une croissance démographique exponentielle et les remparts de la ville peinent à accueillir les faubourgs construits le long des routes qui mènent à l’Écusson. Fils du seigneur Guilhem VII de Montpellier, ouvre dans sa cité l’hôpital du Saint-Esprit au faubourg Saint-Gilles (à proximité de la porte du Pila Saint Gély) pour soulager les maux des orphelins, estropiés, invalides et pauvres.
Accordant son ordre sur la structure des Frères de Saint-Jean de Jérusalem, il y ajoute l’observance du vœu d’hospitalité. Le pape Innocent III s’intéresse à son œuvre au point de le nommer à l’hôpital du Saint-Esprit-en-Saxe de Rome en 1204. De cet hôpital montpelliérain va rayonner un ensemble d’hôpitaux du Saint-Esprit en Europe, où les miséreux sont nourris, les pauvres sont vêtus, les malades sont soignés, et ceux dans le besoin sont consolés.
“L’exemple de Gui de Montpellier, homme absolument unique par son humble vie spirituelle, son obéissance et son service aux pauvres, a toujours attiré et inspiré. Nous croyons donc que le moment est venu où il doit être présenté d’une manière particulière à l’Église de Dieu, à laquelle il continue de s’adresser par sa foi et ses œuvres de miséricorde.”
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