Le 8 mai 2025 restera gravé dans l’histoire de l’Église catholique : le cardinal américain Robert Francis Prevost est élu pape, succédant à François et prenant le nom de Léon XIV. Cette élection incarne une Église ouverte et résolument internationale.
Dans le diocèse de Montpellier, une messe d’action de grâce sera célébrée dans les 5 cathédrales (Montpellier, Lodève, Béziers, Agde, Saint-Pons-de-Thomières), mercredi 14 mai à 18h30.
Né le 14 septembre 1955 à Chicago, Mgr Prevost est issu d’une famille aux racines cosmopolites, mêlant ascendances française, italienne et espagnole. Son parcours académique et spirituel témoigne d’une trajectoire peu conventionnelle. Après un bachelor en mathématiques à l’université Villanova en 1977, il choisit la voie religieuse et intègre l’Ordre de Saint-Augustin, où il prononcera ses vœux solennels en 1981.
Son ordination sacerdotale à Rome, le 19 juin 1982, marque le début d’une carrière marquée par l’engagement missionnaire et intellectuel. Docteur en droit canonique de l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin, il approfondit sa formation théologique à la Catholic Theological Union de Chicago. Mais c’est au Pérou que son ministère prend véritablement forme, où il œuvre comme chancelier, vicaire de cathédrale et fondateur de paroisse dans les quartiers défavorisés de Trujillo.
De 2001 à 2013, il assume la responsabilité de prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin, démontrant ses capacités de leadership. En 2015, le pape François le nomme évêque de Chiclayo, consacrant son engagement pastoral dans une région confrontée à de multiples défis ecclésiaux et sociaux.
Son arrivée à la tête du Dicastère pour les évêques en avril 2023, puis sa création comme cardinal en septembre de la même année, confirment sa proximité avec le pontificat précédent. Mgr Prevost incarne une nouvelle génération de prélats, ouverts et pragmatiques.
Polyglotte accompli, maîtrisant l’anglais, l’espagnol, l’italien, le français et le portugais, il possède une capacité remarquable à dialoguer entre les cultures. Sa devise « In illo uno unum » (« Dans Celui qui est Un, être unis ») traduit sa vision d’une Église synodale, attentive aux périphéries et aux réalités contemporaines.
Léon XIV se présente ainsi comme un pontife de transition, héritier de François mais porteur de nouvelles perspectives.
Son parcours missionnaire, son expertise canonique et sa sensibilité pastorale dessinent les contours d’un pontificat ancré dans le dialogue et l’ouverture.
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