Nous nous sommes retrouvés au matin du 8 mai pour vivre le pari un peu fou de la rencontre, de la découverte et de vivre un temps spirituel. N’est-ce pas après tout le but de tout pèlerinage. Nous étions une petite trentaine de personnes venues de différentes paroisses du diocèse. Au départ l’instinct grégaire nous a fait nous regrouper dans le bus avec des gens connus mais très vite c’est au cours des repas et des temps de visites que le cercle autour de chacun c’est agrandi, tant dans l’entraide, le partage de ce qui a été reçu que pour la convivialité, sous la houlette d’Alain et Bernard.
La découverte d’une partie du pays catalan, une approche de l’Art roman, les hauts lieux de la vie de St Ignace de Loyola (Manresa et Montserrat), la ville de Barcelone avec l’impact de Gaudi dans ses rues et au sein de la Sagrada Familial, ont été de grands moments que chacun a pu apprécier. Nous avons navigué dans un contraste saisissant entre la sobriété de l’art roman, relevé par la découverte de différentes œuvres : peintures murales, retables, statues, et la magnificence de la Sagrada familial, dans l’élancement de ses colonnes et les couleurs toujours renouvelées par la lumière pénétrant par les vitraux.
Mais pas de pèlerinage sans temps spirituels, courts et intenses temps de méditation, célébrations dans des lieux porteurs de sens sous le regard du Seigneur. Ceci soutenu par les expériences et le parcours de St Ignace. Nous avons été amenés à faire un choix : celui de consentir à nous laisser mener par le Christ pour toujours plus d’humanité, pendant ce temps de partage du pèlerinage et plus loin pour le temps de nos vies.
Pari tenu, pari gagné ? mais surement des changements aussi modiques et intériorisés qu’ils puissent être et qui laisseront des traces pour les pèlerins en Catalogne de ce début mai.
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